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 Un croiseur au dessus de la ville...

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Cephauss
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Cephauss


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MessageSujet: Un croiseur au dessus de la ville...   Un croiseur au dessus de la ville... EmptyMer 14 Juin 2006 - 13:12

Transmission aux soldats de *** La Résistance ***
Code de cryptage : NOIR
Clé publique : Non Applicable
De : Nom de code : Echec
A : Soldat Piccoli tripp
Objet : Briefing Mission
Classification : TOP SECRETE (Etat major de *** La Résistance ***)

/Introduction système validé Soldat Tripp identifier/
/Début du fichier/

Soldat,
Bonjours, Vous partirez pour Phœnix, la bas se trouve un croiseur amiral qui stationne au-dessus de la ville. La ville et bombé de covenant, et aucun assaut direct ne peux être envisager, pour une question de moyen et surtout de temp. Alors vous irez, vous a la tête de 100 commandos ODST, spécialiste en infiltration. Vous partirez avec une copie de GC ( L’I.A. de la base, qui s’occupera de gérez les communications, et le pilotage du croiseur) Ne vous faites pas repérer, vous êtes sur de mourir dans le cas contraire. Prenez le croiseur et dégagez le plus vite possible, les covenant aurons leurs communications bloquées dans la ville, et de l’extérieur aussi. En cas d’irréalisme ou d’échouement, vous mourrez.

Positions : Amérique du Nord, états unies, ville de Phœnix.
Equipement : Silencieux
Nombres d´ennemie(s) dans la ville: 15000 Covenants
Conseil : Ne tirez pas, jouer la carte de l’invisibilité, et capturez ce croiseur, une fois a l’intérieur autorisation du tirer à volonté.
Heure de largage : 2200
Point d´extraction : En croiseur ou rien.
Heure d´extraction : Maximum 0030 pour être au contrôle du croiseur.

/ fin de fichier /

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/ début de rapport /


Heure militaire : 0735

Le réveil sonne dans ma tête comme une grosse cloche.
-Ça va Piccoli, t’as bien dormis ? me dit Taylor debout près de mon lit. Oublie pas que ce matin, le caporal-chef et le Maréchal tiennent le briefing de la nouvelle mission, alors tu ferais mieux de te préparer.
-Parle pas trop fort, j’ai une de ces gueule de bois ce matin. Dis-je la bouche pâteuse.
-T’aurais dû éviter les mélanges hier soir. Dit-il un sourire au coin de la bouche.
Taylor est mon ami d’enfance. Un grand black chauve et plutôt baraqué. Mais contrairement à moi, il n’a pas perdu ses parents durant sa jeunesse. Eux ils sont morts durant l’assaut de Reach par les covenants. Pour ce qui est des miens, ma mère est morte à ma naissance et mon père, brillant soldat, a succombé durant la campagne de défense de Draco III. Ce qui est normal, vu que les covenants ont passé cette planète au chalumeau avant de partir. Du coup c’est mon oncle, ancien tireur d’élite, qui m’a hébergé.
Le haut-parleur du dortoir me tira de mes pensées :
- Attention, à tout les chefs des troupes ODST : veuillez vous présenter à la salle de briefing T2 dans exactement une heure et vingt minutes.
-Ouais, ouais. Deux secondes, y a pas le feu…

Heure militaire : 0930

J’ai enfilé ma tenu réglementaire et avalé un petit déjeuner digne de ce nom. Puis-je me suis dirigé vers la salle de briefing. Après y avoir reçus les instructions de la mission, je me dirigea vers l’armurerie, là où mes hommes se préparaient. Ce qui est étrange, ce sont les couloirs : dans l’armée, quelle que soit l’époque, ils ont la même teinte. Très sobre. Le haut du mur et le plafond en beige, et le reste du mur en gris clair, le tout illustré par des photos sous cadres tous les cinq mètres.
En longeant les allées de la base, je croise un autre membre de l’escouade : Ben Joney : un as de l’infiltration, un soldat hors-pair, mais qui ne fait pas parti de ma section. Il me dépassa, le regard calculateur, comme d’habitude.
En arrivant à l’armurerie, Taylor me présenta une nouvelle recrue :
- Chef, je te présente le nouveau de l’équipe.
-soldat Schmitt au rapport, chef ! dit le nouveau.
Ce jeunot devait avoir pas plus de dix-huit ans, mesurer dans les un mètre soixante-dix, un peu maigre et les cheveux en bataille.
- Je souhaiterai une tenue un peu plus présentable ! dis-je. Je veux que tu te coiffe mieux que ça la prochaine fois que tu t’adresseras à moi ! Compris le bleu ?
- Oui chef ! Désolé chef ! dit Schmitt l’air embarrassé.
- Allez, c’est bon pour une fois. Prend tes armes et fais ton paquetage, Lui adressais-je.
Me dirigeant vers les établis où sont disposé les armes par catégorie, je pris d’abord mon arme de prédilection : un S-2AM. Je le reconfigura : la crosse de base de l’arme fût remplacé par une crosse télescopique, je rajouta une crosse deuxième main pour une meilleure précision, un silencieux adaptable ainsi qu’une lunette de visée nocturne NVS 38x105 au lieu de la lunette électronique conventionnelle. Je m’équipa également d’un pistolet M6D pour le combat rapproché. Juste au cas ou.
Satisfait, je leva les yeux vers mon équipe et vit Schmitt en train de se remplir les poches à ras-bord de chargeurs.
- Eh ! Schmitt ! lui adressai-je. Repose quelques chargeurs, tu n’en auras pas besoin d’autant à toi seul. Si tu en veux, demande aux autres. Ce n’est pas la peine que tu te balade avec cinquante kilos de balles sur toi !
Il reposa alors ses chargeurs en trop, ce que je fit aussi. Mais je compensa ce manque en accrochant quatre grenades à ma ceinture.
Avant de partir vers les vaisseaux de largage Pélican, Schmitt s’approcha de moi :
- Excusez-moi chef, je peux vous poser une question ? me demanda t-il.
- Va y je t’écoute.
- Voilà, vous ne nous avez rien dit à propos du lieu ou se déroulera la mission sauf l’heure de largage. Alors vu que l’on part ce matin pour arriver là-bas le soir, ça doit être loin non ?
- On va à la ville de Phœnix, mais je vous donnerai a tous les détails de la mission dans les pélicans…
- La ville de Phœnix ? dit Schmitt visiblement très surpris. Mais c’est à l’autre bout de la planète ! Comment on va faire pour rentrer si on échoue ?
- Si on échoue, c’est que l’on est tous morts, lui répondis-je. Ne t’inquiète pas, reste près de nous, surveille tes arrières et tout se passera bien.
- Bien chef ! dit-il. C’est sûr que je n’aurai jamais l’expérience d’un homme de quarante-cinq ans comme vous !
Je me figea net. Je lui regarda droit dans les yeux et lui dit :
- Tu crois que j’ai quarante-cinq ans ? Tu crois que… Quel âge tu crois que j’ai ?
- Cinquante ans ? répondit-il, nerveux.
Je continua à le fixer
- Quarante-huit ? réessaya t-il.
- Grouille-toi de rejoindre les autres aux docks, vite !
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Cephauss
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MessageSujet: Re: Un croiseur au dessus de la ville...   Un croiseur au dessus de la ville... EmptyMer 14 Juin 2006 - 13:12

Heure militaire : 0945

Je rejoignis mon équipe dans le hangar du dock principal. Comme nous étions les derniers à partir, les autres équipes de ODST ont pris le nombre de dropship qui leur convenaient . Il restait seulement quatre Pélicans actifs à l’intérieur. Les ingénieurs ont alors demandé d’installer sur les Pélicans restants des modules de troupes détachables, ce qui augmente le nombre de soldats pouvant embarquer de dix à vingt-cinq. L’idéal.
Nous-nous installions tous sur les sièges rembourrés des vaisseaux quand le pilote tira doucement sur le manche, faisant décoller de quelques mètres le Pélican et soulevant une bourrasque de vent.
En sortant de la base, le pilote s’adressa à nous :
- Nous allons voler en formation serrée et en rase-mottes jusqu´à l’objectif, y en aura au moins pour plusieurs heures de vols alors essayer de dormir.
Taylor, assis en face de moi me dit :
- Piccoli, si mes ronflements te gène, tu me le diras, d’accord ? Hé ! Ho ! Chef ?
- Dis-moi Taylor… lui dis-je
- Ouais ? dit-il, attendant la réponse.

- C’est vrai que j’ai l’air d’avoir quarante cinq ans ?


Heure militaire : 2145

Le copilote me réveilla et me dit :
- Chef ? Nous approchons de Phœnix. Nous vous déposerons à douze kilomètres de la cible.
- Douze ? On ne peut pas s’approcher plus que ça ?
- Désolé chef, l’espace aérien est très surveillé par les covenants et je ne peux pas me permettre de risquer de perdre un autre vaisseaux.
En effet, une heure et demi après être partis, nous survolions les Pyrénées. Une batterie de D.C.A à plasma covenant, bien cachée par le relief, nous à pris pour cible. Le Pélican de queue fût gravement endommagé et s’écrasa sur un pic rocheux avant d’exploser. Vingt-sept morts. Tous de valeureux soldats.

Heure militaire : 2200. Largage.

- Bonne chance les gars ! Revenez-nous en vie !
Les vaisseaux s’éloignèrent, volant toujours en rase-mottes, en direction de la base. Nous étions bel et bien à destination : Phœnix, la plus grande ville fantôme de l’Arizona.
-Taylor, approche ! Lui ordonnai-je.

- Bon alors on est ou ? lui demandais-je.
Taylor consulta la carte holographique affichée sur son casque.
- Nous sommes à l’Est de la cible. L’équipe Echo deux s’est posé au Nord de notre position, derrière l’ancien astroport à deux kilomètres. Quand à Echo trois, ils sont encore plus au Nord, à environ un kilomètre et demi de Echo deux. Pour rejoindre Echo deux, il faudra que l’on traverse un pont. Il y aura sûrement des patrouilles ennemies.
- Bon alors on ne traîne pas les gars, en route !


Heure militaire : 2223

Après avoir contourné montagnes de gravats et des pâtés d’habitations en ruines, le pont, intact, se profilait devant nous. La voix du soldat Andersen retentit dans les écouteurs de mon casque :

- Deux patrouilles de Jackals droit devant, planquez-vous !
Effectivement, ces espèces d’oiseaux mal plumé gardaient l’accès au pont, faisant des rondes par deux équipes de six.
- Echo un leader au reste de l’équipe : fixer tous vos silencieux à vos fusils, viser chacun un des covenants et faites feu à mon signal.
Je m’accroupis, retenu ma respiration et visa le premier covenant que je vis :
- FEU !
A ce moment là, vingt cinq balles furent tirés et touchèrent chacune leur cible. Un des Jackals fût frappé par quatre balles et son corps fut déchiqueté. Une autre balle traversa deux fantassins covenants en pleine poitrine. Après cela, la route fut jonchée de cadavres ayant un ou plusieurs troues de cinq centimètres de diamètre.
- Andersen, Bob, Andy et Schmitt, prenez les corps et foutez-les dans la rivière. Ordonnais-je à mes hommes. Les autres, couvrez-les.
Malgré une nuit sans lune et un temps couvert, nous risquions tous de nous faire repérer en traversant ce pont qui offrait une aire dégagée pour l’ennemis. Lorsque les derniers corps furent jeter sous le pont, le reste de l’équipe et moi-même rejoignîmes le groupe de nettoyage provisoire. Andy s’approcha de moi :
- C’est ok chef, plus qu’un corps à balancer… par contre le sang il y en a de partout.
- Ouais, soupirais-je. Espérons qu ‘aucunes autre patrouille passera par-là.
Mais au moment ou le jeune soldat Schmitt empoigna le dernier covenant, le jackal, encore vivant, émis un horrible hurlement de douleur qui résonna dans toute la zone. Je fit volte-face, pris de panique :
- MAIS FAIS-LE TAIRE ! hurlais-je.
- Mais comment ? dit Schmitt effrayé.
- MET LUI UN COUP DE CROSSE !
La réaction de Schmitt fut immédiate : il retourna son fusil et avec, écrasa la tête du covenant sur le bitume. Puis il prit le corps et se hâta de le mettre à l’eau.
- Pffiouu… c’était moins une ! m’exclamais-je
Soudain, des successions de bruits sourd provenant de l’autre côté de la rive se fît entendre. Les bruits se rapprochaient.
- Qu’est ce que c’est que ça? me dit Taylor.
La radio de nos casques se fit entendre :
- Echo un, ici Echo deux : nous avons un visuel sur un scarab ! IL VIENT DROIT SUR VOUS !
Mon sang se glaça aussitôt. Par le passé, j’avais déjà vu un scarab réduire en miette une colonne de blindé entière, et cela, sans subir le moindres dégâts. Il fallait bouger de là, et vite !
- Equipe Echo un, traversez le pont ! Allez magnez-vous le cul !
Au pas de course, nous traversâmes tous pour se mettre à l’abris derrière un pan de mur, assombrie par l’ombre du gratte-ciel voisin. Je fermais la marche. Mais avant de rejoindre les autres, je scruta le carrefour plus loin, illuminé par un ballet de lumières, venant de puissants projecteurs.
-Chef, venez par ici vite ! dit Andersen.
Je me précipita vers eux et leur dit :
-Continuez d’avancer, ne vous arrêtez pas !
A peine eu-je fini de parler qu’une des pattes mécanisés du scarab apparut au coin de la rue.
Après avoir courut sur au moins cinq cent mètres, je me retourna et vit nettement l’immense quadripode covenant qui balayait le pont de ses projecteurs. Il y avait aussi quelques unités Shadows et Ghosts qui patrouillaient à proximité.

Heure militaire : 2245

Au bout de plusieurs minutes de marche, nous approchions du point de rendez-vous avec l’équipe Echo deux, qui se trouvait sur le site d’un ancien terrain de base-ball en ruine. Comme toute la ville d’ailleurs.
-Echo deux ici Leader Echo un, vous me recevez ?
- Affirmatif chef ! Content que vous n’aillez pas eu de pépin, parce que là nous… on en a un gros !
- Tu te moque de moi là soldat? vous êtes ou dans ce fourbis ?
- Nous sommes postés dans les tribunes Est du stade, chef.
- Bien reçu Echo deux. On vous rejoint de suite.
Les portes du stadium étaient écroulé au sol. Après les avoirs franchit, nous avions aperçu les membres de l’équipe Echo deux assis dans les tribunes. Certains surveillaient le secteur, d’autres s’occupaient de leur armement. Et au milieu du stade, se détachant de l’obscurité, une grande masse noir se profilait : Une épave de frégate de l’UNSC. La proue du vaisseau était à moitié enfoncée dans le sol, créant une gigantesque montagne de terre et de débris à l’avant ainsi qu’un profond sillage à l’arrière long d’une dizaine de kilomètres. Ses parois étaient lisse et fondue, sûrement à cause de la rentrée atmosphérique non-contrôlé du vaisseau. La multitude de trous dans la coque causée par les torpilles à plasma étaient le signe qu’a son bord, lors de sa dernière bataille, le feu de l’enfer devait régner en maître à l’intérieur. Malgré cela, le nom était encore visible : UNSC « Casabianca » FFG-404.
Le leader du groupe Echo 2 était allongé sur le ventre, en train de scruté l’horizon avec ses jumelles. Je lui adressa la parole :
- Alors Mac Carty, on observe nos voisines ?
- Ah ! chef ! Il était tant que vous arriviez. Ça ne se passe pas comme prévue, tenez regardez là-bas.
- D’où sortez-vous ces jumelles ? On en a pas des comme ça à la base ? lui demandais-je.
- Elle vienne de l’épave derrière nous. On a aussi récupéré pas mal de munitions dans son armurerie… mais ça m’étonnerais que l’on en ai assez face à ça.
Je pris les jumelles et regarda en direction de la cible. Dans le ciel, des lumières colorées tapissaient la coque du monstrueux croiseur covenant qui flottait au-dessus du centre urbain, à quelques mètres des gratte-ciel. Situé en hauteur, notre position donnait une vue d’ensemble sur une bonne partie de la ville. Et là, je compris le problème : l’ascenseur gravitationnel grouillait de troupes covenants. Des centaines de tentes contenant du méthane pour les grunts étaient disposées tout autour de l’ascenseur et des immeubles. Impossible de pénétrer sans se faire repérer.
-Ils sont aux moins des dizaines de milliers, peut être même plus ! me dit Mac Carty.
- Là c’est sûr, on a un gros pépin ! lui soulignais-je. Et merde ! Dire que l’heure d’extraction se rapproche ! Que devient le groupe Echo trois ?
- Dans leur dernier rapport de situation, en contournant la cible, ils m’ont informés qu’ils se sont arrêtés devant des Phantoms au sol.
- Des Phanto… TAYLOR ! Amène-toi, sort la radio et appèle Echo trois sur le canal protégé, dit leurs qu’on s’amène !
Mac Carty, visiblement curieux, me demanda :
- Qu’avez vous en tête, chef ?
- Mac Carty, on va prendre notre taxi !
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Cephauss
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MessageSujet: Re: Un croiseur au dessus de la ville...   Un croiseur au dessus de la ville... EmptyMer 14 Juin 2006 - 13:13

Heure militaire : 2321

Nous courûmes sans s’arrêter les kilomètres qui nous séparaient de Echo trois pour les rejoindre, en évitant soigneusement les patrouilles adverses, ce qui à retardés. Arrivés à destination, nous étions enfin au complet. Enfin presque, l’équipe d’Echo quatre étant manquante…
Droit devant nous, à environ soixante-dix mètres, était garés deux phantoms, capable de contenir à leur bord les soixante-quinze hommes et femmes qui composaient ma section Echo. Plusieurs sentinelles, au nombre de cinquante, gardaient les appareils. Un canon Shade surveillait aussi le périmètre.
- Mac Carty, Andersen, venez voir ! leur ordonnais-je. Vous sauriez piloter ces engins ?
- Aucuns problèmes! Me répondirent-ils à l’unisson. Faut juste ce débarrasser de ces gardes !
Je leur expose mon plan :
- Voilà ce que l’on va faire, dis-je. Vous direz aux hommes de se mettre derrière cette butée à côté des dropships ennemis pour nous couvrir, et d’installé, pour ceux qui ne l’on pas fait, leur silencieux à leur armes. Quant à vous deux, vous venez avec moi. Taylor, Burns, Vin, Bob, Andy et Schmitt, vous venez avec nous également ! On va longer le terrain pour les prendre à revers. C’est parti !

Tous les hommes étant maintenant postés prêt à tirer sur l’ennemis au bon moment, il ne restait plus qu’à faire diversion. Je sortis le petit silencieux de ma poche et le vissa sur mon pistolet. Mes équipiers derrière moi firent également de même. Je m’approcha discrètement d’un petit fossé sur le côté et mis introduisit. Sur ma droite, deux Grunts me faisait dos, et un Jackal, sniper énergétique à la main se dirigea vers nous. Nous n’étions plus qu’à un mètre du Shade que le canonnier, un Grunt des forces spéciales, se tira de son sommeil. Il regarda les alentours, fît un tour complet avec sa tourelle et se rendormit. Le Jackal était maintenant à deux mètres de nous et s’approchait encore. Il fallait réagir.
Un bruit étouffé raisonna à peine. Le petit canonnier ouvrit les yeux et vit le Jackal étendu à terre, mort. Avant de ne pouvoir dire quoi que ce soit, il sentit que quelqu’un grimpait sur le Shade. Il se retourna sur son siège et ne vit que le canon d’une arme entre ses deux yeux avant de mourir, la cervelle en moins. Le duo de Grunts à proximité ne fît pas long feu non plus. Le second Grunt n’eu pas le temps de crier en voyant son camarade mort à ses pieds car Taylor lui trancha les cordes vocales dans la seconde qui suivit. Un lieutenant Elite en armure rouge eu à peine le temps d’apercevoir la scène que plusieurs dizaines de tirs provenant de la crête en face transpercèrent toutes les autres sentinelles présentes. Un tir toucha l’élite, faisant disparaître son bouclier. Il se retourna pour se cacher mais il reçut trois nouvelles balles. Deux dans le cœur et une dans la tête. L’élite s’effondra lourdement sur le sol.
- Et un de plus à mon palmarès ! s’écria Vin.
- Allez, équipes OSDT, embarquez à bord. Vite ! ordonnais-je à mes hommes.
Taylor me dit:
- C’est moi qui fait l’hôtesse…

Heure militaire : 2346

- Nous approchons des dockers du croiseur, chef ! dit Andersen.
- Très bien, dis-je. Attention tout le monde, rechargez vos armes et préparer vous une nouvelle fois à débarquer ! Andy, Bob, vous êtes paré avec les tourelles ?
- C’est quand vous voulez chef !
Les boucliers de l’entrer des dockers étaient abaissés mais une trentaine de covenants, des élites, des Grunts, des Jackals et même quelques Brutes s’animaient vers les lieux d’arrimage.
- Ne tirer avec les tourelles que lorsque l’on aura la confirmation que nous sommes bien arrimer, compris ?
Les deux Phantoms se placèrent sur les aires d’arrimage. Une petite secousse se fit sentir : la confirmation que les champs magnétiques retiennent bien les vaisseaux de largage.
- Arrimage confirmé. Me dit Andersen.
Parfait.
- Canonniers, FEU! Criais-je.
Les tourelles se mirent à vomir leurs décharges de plasma rouge sur les troupes covenants, amassées sur les zones de chargement, en contrebas. Au contact du plasma surchauffé, leurs parties du corps touchées fondèrent en moins de quelques secondes. Des cris de terreurs commencèrent à s’élever dans les rangs ennemis et la riposte ne se fit point attendre. Les élites et les Brutes ouvrirent le feu à partir de leur positions défensives.
- Allez soldats ! Débarquez ! GO! ordonnais-je à mes hommes.
Aussitôt, les troupes ODST des deux Phantoms débarquèrent aux furs et à mesure. Un des soldats, à peine sortie de l’appareil, émis un râle de douleur. Deux tirs de plasma lui touchèrent la poitrine. Il s’effondra sur le sol, sans son thorax.
- Vite ! Tout le monde à couvert ! cria un des soldats.
- Il faut éliminer les covs sur cette position, là haut ! hurla un autre.
Je vis ce dont il parlait : deux élites, une brute et deux autres Grunts tiraient des salves d’énergie depuis une passerelle plus en hauteur.
- Taylor ! avec moi ! lui lançais-je.
Je détacha la première grenade de mon équipement, pressa le déclencheur, attendit trois secondes et la lança en même temps que mon équipier. La première grenade fit voler sur plusieurs mètres les deux Grunts, toucha la Brute, et affaiblie les deux élites. La seconde grenade finit le boulot.
Brusquement, un autre soldat de ma section tomba au sol, la tête à moitié arrachée. Je perçus l’origine du tir : deux snipers Jackals au loin.
- ATTENTION, sniper à droite ! hurlais-je.
Sans tarder, dix ODST pivotèrent et firent feu sur les rapaces. Sous le poids des impacts les deux covenants se vidèrent de leurs tripes, qui se collèrent sur la cloison derrière-eux.
- Menace éliminée ! me dit Mac Carty.
- Ok, on rejoint la salle de contrôle au plus vite !

Heure militaire : 0015

Nous avions fait connaissance avec quelques patrouilles ennemies dans les couloirs. Mais pas de morts de notre côté, seulement pour le camps d’en face. Lorsque j’ai tiré une de mes cartouches dans la gorge d’un grognard pour l’achever,
Schmitt m’informa que je n’avais vraiment aucune pitié. Je lui répondit que je n’avais jamais appris ce mot là…
- Bordel ! se dit Taylor. On sait ou l’on va au moins ? On ne se trompe pas de directions ?
- Relax ! lui dit Mac Carty. C’est sûr, tout ici se ressemble mais d’après ce que je sais, on doit être juste en dessous de la salle de commande, sur le pont inférieur.
Arrivé à une intersection, un chemin menait sur le pont supérieur. Mais au bout, une porte était verrouillée.
- Normalement, dit Mac Cary, ce doit être juste derrière…
Il s’approcha de la porte, examina le panneau de commande à côté de celle-ci et s’adressa à moi :
- Ils ont bloqué le sas, chef ! Je peux l’ouvrir mais il me faudra quelques minutes.
- Très bien alors faîte-le, lui ordonnais-je. Vous autres, mettez-vous contre la paroi et fixez la porte. Si un cov’ se présente, plombez-le. Quant aux restes de l’équipe, attendez dans le couloir.
Les minutes passèrent longuement, dans le stress du attaque probable.
- Alors Mac Carty, ça vient ? Il y en a encore pour longtemps ?
- Encore trente secondes chef ! J’y suis presque…
Une explosion retentit loin dans mon dos et je vis un bras humain voler jusque devant moi.
- On nous attaque ! fit un soldat. Vers le groupe de queue et… A TERRE !
Une grenade à plasma me frôla le casque et atterri à un mètre de moi.
- C’est bon c’est débloqué! ,s’exclama Mac Carty.
La grenade explosa dans un éclair bleuté. Je fut projeté à terre sur trois mètres contre mes hommes. Je sentais des cloques se former sur mon corps devenu tout d’un coup très chaud… Si je n’avais pas eu ma combinaison et mon casque, j’aurais été grillé sur place. Ma visière fut quand même brisée. Sous l’étourdissement, je retirais mon casque et vit Mc Carty allongé sur le sol, inconscient. Ou mort. La grenade l’avait touché.
Je me retourna et vit le groupe Echo riposter tant bien que mal, faisant pleuvoir les balles sur les Grunts qui arrivaient en masse.
- Chef, il faut se réfugier dans la salle de contrôle ! On perd des hommes et si on reste ici, on y passera tous ! me hurla Taylor sous ce vacarme.
Je m’adressa à toute mon équipe :
- Que tout le monde aille dans la salle de commande ! Immédiatement !
Je m’empara de mon fusil de sniper et me dirigea vers la porte, l’ouvris et vérifia la présence de soldats covenants. Soudain, une Brute cachée par un pilier métallique se précipita vers moi, à quatre pattes et me donna un coup d’épaule si puissant que je mon corps vola à nouveau de l’autre côté de la pièce avant de retomber en glissant . Lorsque je redressa la tête, un peu sonné, je tendis le bras pour récupérer mon arme, mais elle n’était plus là. Elle se trouvait près de la Brute qui ne tarda pas à se faire descendre par cinq OSDT, bien décidés à en finir avec cette mission.
Une douleur en dessous de mon aisselle me fit serrer les dents. Deux de mes côtes étaient fracturées. Alors que le groupe Echo rentrait en masse dans la salle de contrôle, surveillant chaque sas d’entrer et tirant sur les derniers Grunts qui s’approchaient. Un soldat s’approcha de moi pour m’aider :
- Rien de cassé, chef ? dit-il alors.
- Si ! lui répondis-je. Ce gros sac ma pété les côtes !
- Nous, on lui a pété le crâne ! répondit-il avec un sourire.
Mais lorsqu’il s’apprêta à ce baisser pour me relever, une lame de plasma surgit de son torse. Un élite, habillé d’un assemblage doré et munit d’un bouclier optique, se dévoila. Il retira sa lame et, avant que le corps du soldat ne s’écroule à terre, lui découpa un avant bras puis la tête avec une dextérité presque effrayante.
Le chef covenant paraissait imposant, presque majestueux de mon point de vue. Il fit un pas vers moi, leva son sabre luminescent et avant qu’il ne me tue à mon tour, reçu un gros projectile dans la nuque. Son bouclier ne pu arrêté la balle et l’élite, devenue simple cadavre, me tomba dessus.
Schmitt se tenait devant moi, son sniper fumant.
- Alors chef, j’aurais une médaille pour ça ? dit-il
- Tu en auras une si tu m’aidais plutôt à enlever ce cov’ qui est sur moi, idiot !


Heure militaire : 0025

Taylor m’aida à aller jusqu´à la plate-forme circulaire qui dominait la salle.
Je pris le petit conteneur en métal accroché en bandoulière autour de mon cou et en sortis un petit cube de cristal contenant la copie de notre I.A.

Heure militaire : 0027

J’inséra le cube dans un orifice sur les panneaux de commande holographique du vaisseaux.
- GC ! Referme la plate forme gravitationnelle tout de suite et informe-moi de l’activité covenant à bord.
- A vos ordres, me répondit l’I.A de sa voix mélodieuse. Plate-forme refermée. Unités covenant sur les ponts six, sept, neuf et douze.
- Verrouille toutes les portes des sas dans ces zones, dépêche-toi et prend les commandes du croiseur pour nous amenez à bon port, lui ordonnais-je.
- A vos ordres, sas verrouillés, programme de piratage des commandes en cour d’innitialisation.
Je m’assis à près de Taylor et du corps de Mac carty. Le médecin de mon détachement l’examina.
- C’est grave toubib ? lui demandais-je.
- Il à une hémorragie interne. Il à reçu la grenade presque de plein fouet !

Heure militaire : 0030

GC m’interrompit :
- Procédure d’initialisation terminé avec succès. Destination programmée confirmée.
Pour la première fois de la journée, je me sentais bien et me suis mis à rire.

Nombre de commandos tués: 31+2 pilotes
nombre de covenants tués: + de 120
Véhicules détruit: 1 pélican
Heure d´extraction:0030

/fin de rapport/
Soldat tripp dit "Cephauss", terminé.
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